Polyarthrite rhumatoïde, les 10 symptômes clés pour savoir si vous êtes atteint

Souvenez-vous de ces moments.


Vous aviez l’habitude de faire les magasins et de flâner en ville.


Vous croisiez des gens dans la rue et vous décidiez de vous installer à une terrasse.


Vous preniez votre temps, tout en savourant votre boisson.

Et lorsque vous passiez dans un parc, vous en profitiez pour contempler la nature.


Vous remarquiez la variété des fleurs et vous admiriez la beauté de ses couleurs.


Vous appréciez ces moments.


Des moments qui vous permettaient de changer d’air et de vous aérer l’esprit.


Des moments qui vous appartenaient.


Vous vous sentiez libre.


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De même, quand vous preniez votre voiture pour aller au travail, vous écoutiez votre station radio préférée ou votre musique.


Vous conduisiez également pour rendre visite à vos amis ou pour passer des moments de qualité en famille.


Toute la joie que vous éprouviez lorsque vous portiez un enfant dans vos bras.


Et ce moment, au petit déjeuner, où vous ouvriez le pot de confiture pour lui préparer ses tartines.


Et quant est-il des voyages que vous avez pu réaliser ?


De ces pays que vous avez découvert.


Les valises et autres sacs de voyages que vous aviez portés d’un coffre de voiture à un train puis jusqu’au guichet de l’aéroport.


Toutes les marches que vous avez gravies pour atteindre ce monument qu’il fallait “absolument visiter”.


Toutes ces allées parcourues dans les musées réputés.


Vous en aviez fait des kilomètres.


Et à la fin de ces journées bien remplies, vous retrouviez votre lit douillet.


Vous ressentiez la douceur de vos draps et appréciez la chaleur de la couette.


Vous profitiez de ce confort pour dormir d’une traite et vous réveiller le lendemain matin en pleine forme.


Vous rappelez-vous de la joie de profiter de ces moments simples et d’être libre ?


A cette époque, tout était encore facile et vous n’aviez aucune idée de ce qui allait bientôt vous tomber dessus...


Et puis un jour, sans prévenir,

les difficultés ont surgi :

Le bouchon de la bouteille vous glisse des mains.


Et vous devez vous y reprendre à plusieurs fois pour le serrer.


Il vous faut même vous concentrer pour faire appel à toute votre force, au point de vous faire mal aux doigts.


Vous aurez l’idée d’utiliser un couteau pour couper les petits morceaux de plastique qui retiennent le bouchon.


Puis vous prendrez cette habitude pour les futures bouteilles.


Curieux, non ?


Vous trouverez que les packs d’eau sont devenus plus lourds que d’habitude.


“Mais ils ont mis quoi là-dedans ?”


Idem pour les sacs de courses.


Pourtant vous achetez les mêmes produits que d’habitude.


Vous penserez alors que vous n’êtes pas en forme en ce moment et vous envisagerez de vous inscrire à la salle de sport.


La marche, elle, s’est transformée en supplice.


Vous trainez les pieds et marchez lentement.


Car marcher à votre rythme de d’habitude n’est plus envisageable.


Et monter les marches est devenu un enfer.


Du coup, vous vous adaptez en espaçant vos sorties.


Vous renoncez même à certains de vos déplacements car il n’y a ni ascenseur ni escalator.


La conduite n’est plus aussi évidente qu’avant.


Le passage des vitesses est plus brusque.


Et appliquer une pression sur chaque pédale devient un supplice.


A la maison, la vaisselle et le ménage vous prennent plus de temps.


Ces taches deviennent pénibles à cause des mouvements difficiles à réaliser.


Vous avez mal et avez besoin de faire des pauses fréquentes.


Ces douleurs reviennent également la nuit.


Au point même de vous réveiller.


Votre nuit a été entrecoupée et votre sommeil hachuré.


Vous vous levez le matin exténué(e).


Dès que le réveil sonne, vous vous rendez compte que vous êtes bloqué(e).


Vous ne pouvez pas vous étirer.


Vos mouvements sont difficiles. Il y a comme une résistance.


Comme si le frein à main était tiré et les roues serrées.


La prise de conscience :

Une chose est sure, vous savez que quelque chose ne va pas.


D'autant plus quand vous faites appel à quelqu’un pour vous aider à ouvrir une bouteille.


Quelle humiliation de ne plus être capable de faire ce geste anodin.


Ou quand désormais il vous faut faire des pauses pendant un trajet routinier.


Alors qu’avant, vous réussissiez à le faire facilement.


Et en une seule fois.


Vous réalisez que “ce n’est pas normal”.


C’est comme si vous aviez pris 10 ans d’un coup.


Et le moral prend bien sur une claque !


Au début, vous trouviez ça embêtant et vous n’y prêtiez pas vraiment attention.


Mais maintenant, vous remarquez tout ce qui se passe :


Vous avez perdu de la force, les mouvements sont plus difficiles, vous dormez moins bien.


Et il y aussi la douleur.


Elle est devenue omniprésente et intense.


Vous mettez tout cela bout à bout et vous vous dites que ça fait beaucoup.


Et c’est l'électrochoc, vous avez une révélation.


“Mais qu’est-ce qui m’arrive ?”


“Tout est différent, qu’est-ce qu’il se passe ?”


Moi aussi j’ai eu ces symptômes :

Le premier, c’était une perte de force considérable au niveau de mes mains.


Pour dévisser le bouchon d’une bouteille, chez moi, j’avais recours à une pince.


Mais lorsque je sortais, j’ai dû demander de l’aide à quelqu’un.


La honte !


Ensuite, il a eu le gonflement des mains et doigts.


C’était tellement enflé que l’on pouvait le remarquer à l’œil nu.


C'était comme si mes mains étaient devenues un ballon de baudruche gonflé.


Comme sur cette photo.


main gonflée polyarthrite rhumatoïde


Bien évidemment à cause de la perte de force, je ne pouvais porter les packs d’eau que pendant quelques instants.


Je me suis donc équipé d’un diable pour les transporter plus facilement de la voiture jusqu’à chez moi.


Je me souviens avoir perdu la capacité à serrer quelque chose dans mes mains.


Comme pour tenir le volant.


Je pensais le tenir et pourtant il me glissait des mains.


J'ai d’ailleurs frôlé plusieurs accidents.


Je les ai évités de justesse en réussissant au dernier moment à tourner le volant.


Comme si l’adrénaline m’avait redonné un soupçon de force pendant une fraction de seconde.


Les mouvements étaient devenus très chaotiques.


Plier les doigts était devenu un challenge.


J’ai appelé cela “l’effet moufle”.


Essayez de serrer les poings alors que vous portez des moufles épaisses.


Voilà ce que je vivais.


J'ai découvert de nouvelles sensations dans mes mains et au niveau de mes pieds.


Je ressentais un fourmillement étrange.


Comme si mon sang était en ébullition dans mes veines.


Bien évidemment, la douleur s’était installée.


Elle était présente toute la journée, seule son intensité variait.


Je ressentais de la douleur pendant que j’utilisais mes mains.


Lorsque je tapais à l’ordinateur, quand je cuisinais ou déplaçais des affaires.


Très rapidement, au bout de seulement quelques minutes, la douleur devenait insupportable.


Je devais tout arrêter sur le champ.


Mon statut était passé d’une personne capable à une personne limitée, voire incapable.


Et mon moral était en chute libre.


Car j'avais perdu le contrôle de mon corps.


C’est la maladie qui le commandait.


Et je déprimais.


Plutot normal compte tenu de mon état.


A ces douleurs, s’ajoutait une sensation de brulures intenses.


J’ai dû laisser mes mains se reposer.


Et aussi attendre qu’elles refroidissent.


Car elles étaient brulantes, bien plus chaudes qu’un téléphone portable qu’on avait laissé en charge toute la nuit.


Ce repos forcé durait environ 2 heures.


Et il était obligatoire plusieurs fois par jour.


Imaginez tout ce temps de perdu à rester immobile.


J'ai donc perdu toute efficacité dans mes taches personnelles.


A titre d’exemple, avant, je changeais les draps en 15 - 20 minutes.


Ce délai est passé à 12 heures.


Soit une journée entière !


Juste pour cette tâche.


Vous imaginez ? 12 heures !


Après une journée intense et inefficace, j’étais épuisé.


Mon corps avait tellement besoin de repos qu’il m’arrivait de sauter le diner et de me coucher dès 19 heures.


Je me réveillais le lendemain vers 8h ou 9h, soit une nuit de 13 ou 14h.


Je passais plus de temps à me reposer qu’à être éveillé.


Et après une nuit de sommeil, la remise en route était interminable.


Je ne pouvais plier mes doigts que très légèrement.


Mes articulations étaient grippées.


En l’espace d’une nuit, c’était comme si de la rouille était apparue et avait figé mes doigts.


Là encore, il fallait que j’attende.


Quand la maladie l'aurait décidé, je pourrai récupérer l’usage de mes doigts.


Cela pouvait aller jusqu’à 20 minutes.


Les 10 symptômes pour repérer facilement la polyarthrite rhumatoïde :

1 - Le gonflement des mains et doigts


Quand tout va bien, vous devez pouvoir voir les vaisseaux sur le dessus de vos mains.


Et en serrant légèrement chaque doigt, vous sentez l’os sous le peu de chair.


mains femme


Lorsque le gonflement est présent, vos mains ressemblent plutôt à ça.


main gonflée polyarthrite rhumatoïde


Le dessus de la main est bombé et les doigts sont gonflés.


C’est tellement important que ça saute aux yeux.

Les vaisseaux disparaissent, engloutis dans la chair.


2 - Des douleurs plusieurs fois par jour


Vous éprouvez de la souffrance.


Même au repos, sans utiliser vos articulations, c’est un calvaire.


3 - Des sensations de chaleur


Après avoir réalisé des tâches, des sensations de chaleur peuvent apparaitre.


Au début, la chaleur se présente doucement.

Elle gagne ensuite en intensité.


Pour finir par atteindre un niveau extrême : des brulures.


4 - La présence de fourmillements


Cette sensation ressemble énormément à celle que l’on connait quand on a croisé ses jambes trop longtemps.


Ces fourmillements sont passagers.


Ils peuvent apparaitre et disparaitre plusieurs fois dans la journée.


5 - Des difficultés à bouger certaines articulations


Par exemple, Kinanah Yaseen, de la clinique de Cleveland, précise dans son article sur polyarthrite rhumatoïde que cette maladie impacte les doigts, poignets, coudes, épaules, hanche, genoux et orteils.


Un engourdissement apparait.


Les articulations ne sont plus libres.


Comme si quelque chose retenait le mouvement.

Et bouger devient pénible.


6 - Une perte de force


La force a disparu.


Appuyer sur une poignée de porte devient difficile.


Serrer la main à quelqu’un est impossible.


7 - Le besoin de faire des pauses


Après avoir sollicité vos articulations ou réalisé un effort, il vous faut les laisser se reposer.


La durée des pauses peut varier de plusieurs dizaines de minutes à plusieurs heures.


Et leur fréquence est tout aussi variable.


Car cela dépendra de vos sollicitations.


8 - Une énorme fatigue physique


Vous pouvez vous retrouver exténué en fin de journée.


Voire même avant le diner.


Au point d’être trop fatigué(e) pour préparer le repas ou manger.


Et vous irez vous couchez en ayant fait l’impasse sur ce repas.


Vous aurez besoin de dormir plus longtemps que d'habitude.


Et vous décalerez le réveil de plusieurs heures.


9 - Être réveillé(e) la nuit à cause de la douleur


La souffrance est présente aussi la nuit.


Au point que cela interrompe votre sommeil.


Une fois qu’elle aura baissé en intensité, vous réussirez à vous rendormir.


10 - Des mouvements difficiles au réveil


Les articulations sont figées.


On a l’impression de s’être transformé en statue le temps d’une nuit.


Et il faudra plusieurs minutes voire quelques dizaines de minutes pour réussir à se remettre en mouvement.


Selon le site de la rhumatologie pour tous, le dérouillage matinal peut même atteindre plusieurs heures.


Les 3 erreurs classiques à éviter et qui permettent à la polyarthrite rhumatoïde de se développer :

1 - Minimiser ce qu'il vous arrive


Si vous ne pouvez plus porter les packs d’eau aussi facilement qu’avant, vous allez probablement penser que vous êtes moins en forme.


Et c’est peut-être le cas.


Si vous avez mal aux genoux, vous pouvez faire le lien avec la sortie de l’autre jour.


Et vous allez vous dire “j’ai dû forcer un peu trop”.


Et pour vous rassurer, vous ajouterez, “je suis sûr que c’est rien”.


On a déjà tous dit ça après une séance de sport ou un déménagement.


2 - Attendre


La très grande majorité des gens attendent.


Ils pensent avoir le temps devant eux et espèrent que les choses vont s’arranger d’elles-mêmes.


C'est très optimiste mais c’est aussi un peu naïf.


Bien sûr, vous pouvez penser qu’en allant vous reposer “ça ira mieux demain”.


Ou que “Ça va passer tout seul, je vais attendre”.


Mais si demain, la gêne et la douleur sont toujours là ?


3 - Et remettre à plus tard


Vous envisagez d’aller chez le médecin.


Mais quand vous aurez le temps.


Car en ce moment, vous êtes débordés.


Il y a cette pression au travail qui occupe tout votre esprit.


Et quand vous rentrez à la maison, il y a tellement à faire.


Le weekend, il faut emmener les enfants au judo ou à la danse.


Du coup, vous n’avez même pas une minute à vous.


Votre idée d’aller chez le médecin est déjà oubliée.


Et vous n’irez finalement pas car trop absorbé(e) par le rythme de votre quotidien.


Maintenant, vous savez identifier les symptômes


Si vous avez au moins 3 de ces symptômes, il y a de fortes probabilités que vous ayez une polyarthrite rhumatoïde.


Imaginez que quelqu’un vous dise : “Ça, c’est le signe d’un cancer”.


Vous allez attendre combien de temps avant de prendre rendez-vous chez le médecin ?


Je suis sûr que vous allez vous dépêcher.


N’est-ce pas ?


Vous allez peut-être même l’appeler immédiatement.


Et vous expliquerez à la secrétaire qu’il s’agit d’une urgence.


Là c’est exactement pareil.


Sachez qu’en manquant de réactivité, vous accordez du temps à la maladie.


Et vous lui laisserez l’opportunité de se développer.


Ensuite, elle sera d’autant plus difficile à combattre.


« La polyarthrite rhumatoïde n’est pas simplement une maladie des articulations ; elle peut affecter de nombreux systèmes du corps, rendant son traitement complexe et multidimensionnel. »


C'est ce que précise Le Dr. Edward M. Voss, rhumatologue.


Je vous conseille donc de consulter votre médecin traitant au plus vite.


Il évaluera votre situation et posera un premier diagnostic.


S’il estime que vous présentez les signes de la polyarthrite rhumatoïde, il vous enverra vers un de ses confrères rhumatologues.


Ce dernier confirmera ou infirmera son diagnostic.


Et si le rhumatologue vous déclare atteint de polyarthrite rhumatoïde ?


Vous penserez probablement que votre monde s’écroule.


Vous vous direz peut-être que la vie ne sera plus jamais la même.


Et vous aurez raison.


Pendant un temps en tout cas, votre vie sera affectée.


Mais sachez que c’est possible de s’en sortir.


Ce sera difficile, cela vous coutera de nombreux efforts.


Et il faudra réaliser des sacrifices.


Tel est le prix pour atteindre la rémission et vivre à nouveau normalement.


Mais ne dit-on pas “Impossible n’est pas Français ?”


Sachez que vous pouvez retrouver votre vie d’avant et faire à nouveau tout ce que vous désirez.


Je peux vous l’affirmer car je suis passé par là.


Et j’ai réussi à m’en sortir.


Je suis là pour vous aider à retrouver votre liberté et votre dignité.


Vivre à nouveau normalement est possible.


C’est même extraordinaire.


Battez-vous, vous pouvez gagner et améliorer votre vie.


Je vous souhaite d’être à nouveau heureux et de profiter de la vie.


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Julien Maechler article blog

L'auteur :

En ce moment, je dois être en train d'écrire un nouvel article ou de réaliser un coaching.

Dans le but de vous aider à atteindre votre rémission le plus rapidement possible.

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